Oligarchie! Zum politischen System der USA (02.07.2024)

Veröffentlicht am 2. Juli 2024 um 16:19

Die USA beteuern stets, dass sie die Garanten der Demokratie auf unserem Planeten seien. Sie bezeichnen sich als "leader of the free world" oder sogar als "arsenal of democracy". Nichts könnte jedoch wirklichkeitsferner sein als das. In Wahrheit sind die USA eine Oligarchie (Staatsform, in der eine kleine Gruppe die politische Herrschaft ausübt), in der wenige Milliardäre, riesige multinationale Konzerne und ihre Lobbys entscheiden, wer die politische Macht im Land erlangt oder behält.

 

Das Zweiparteiensystem schliesst, unterstützt von den Mainstreammedien, alle anderen Parteien systematisch vom politischen Prozess aus, und auch gegen unangenehme Konkurrenz innerhalb der Partei wird mit aller Härte vorgegangen. So entstand ein System, in dem wenige, reiche, einflussreiche Personen die Kandidat:innen, die ihnen genehm sind, vorselektionieren. Diese unterscheiden sich zwar in Nuancen voneinander, essenziell bleibt jedoch, dass alle den gegenwärtigen Status-Quo, die neoliberale und kriegslüsterne Politik der USA, unterstützen. So kann das Volk schlussendlich nur noch die Politik absegnen, die zuvor von den Eliten festgelegt wurde.

 

Was passiert jedoch, wenn doch einmal ein Kandidat oder eine Kandidatin aufkommt, der nicht den Vorstellungen der Eliten entspricht? Bei populären Kandidaten wie Bernie Sanders, die echte Unterstützung aus der Bevölkerung geniessen, reagiert das Establishment mit eiserner Härte, und es kommt zu Verleumdungen seitens der Medien, oder noch schlimmer, zu einem kompletten Medien-Blackout. Die genehmen Kandidaten werden hingegen durch riesige Geldbeiträge durch die grossen Lobbys unterstützt, und haben dadurch meistens leichtes Spiel. Sanders musste 2016 und 2020 gegen dieses System ankämpfen, hat aber verloren (teilweise auch aus eigenem unvermögen). Kandidat:innen von Drittparteien werden von den Medien nicht ernst genommen und von allen Debatten, auch wenn sie eigentlich die Anforderungen erfüllen, ausgeschlossen (siehe Jill Stein, Robert Kennedy Jr. usw.).

 

So kommt es regelmässig zu Präsidentschaftswahlen, bei denen beide Kandidat:innen (von der Demokratischen und der Republikanischen Partei) von der Bevölkerung verabscheut werden. Die drei letzten Wahlen waren dabei die extremsten Beispiele, bei denen Hillary Clinton, Donald Trump und Joe Biden um das Weisse Haus kämpfen konnten, obwohl alle drei bei einer Mehrheit der Bevölkerung unbeliebt sind (siehe Umfragewerte). Zuletzt bot die Präsidialdebatte im Juni 2024 ein ernüchterndes Bild: ein seniler und vollkommen überforderter Joe Biden gegen einen rassistischen und verlogenen Donald Trump.

 

Noch extremer ist der Einfluss des Geldes bei der Wahl der Senatoren und Parlamentariern. Hier gewinnt fast immer die Seite, die auf die Unterstützung der grossen Geldgeber zählen kann. Bestes Beispiel dafür sind die Wahlen vom Juni 2024, bei denen die US-Repräsentanten in einigen Wahldistrikten neu gewählt wurden. In einer dieser Wahlen ging es um den Parlamentssitz von Jamaal Bowman, einem progressiven Demokraten, der zur linkeren Fraktion der Demokratischen Partei gezählt werden kann. Bowman hat sich in den letzten Monaten wiederholt für die Rechte der Palästinenser:innen eingesetzt (unter anderem die Forderung eines Waffenstillstandes), was zu einer heftigen Reaktion der pro-israelischen Lobby geführt hat. Im Wahlkampf für die Verteidigung seines Sitzes wurde sein Gegner, George Latimer, ein konservativer Demokrat, von der Lobby AIPAC mit mindestens 14,5 Millionen Dollar (!) unterstützt, er selbst hatte für den Wahlkampf nur 3 Millionen zur Verfügung. Resultat: Bowman verlor die Wahlen deutlich, und die pro-palästinensischen Stimmen, schon vorher eine marginalisierte Gruppe im Parlament, sind noch stärker angezählt. AIPAC bereitet unterdessen bereits den Kampf gegen andere pro-palästinensische Stimmen im US-Kongress vor, beispielsweise gegen Cori Bush.

 

Diese Beispiele aus dem politischen System der USA zeigen: die USA sind keine Demokratie, sondern eine Oligarchie, in der in den allermeisten Fällen Politiker an die Macht kommen, die von der Elite unterstützt werden. Sobald man das Mainstream verlässt, wird man von den Oligarchen mit allen Mitteln bekämpft. Wir sollten mit den USA genau so kritisch umgehen wie mit Russland, China oder Iran. Hier in Europa scheint jedoch, im Kontext des neuen Kalten Krieges, eine solche differenzierte Auseinandersetzung mit dem Leader des westlichen Blockes nicht möglich zu sein. Auch weil viele europäische Länder denselben Weg eingeschlagen haben.

 

Quellen/sources/fonti:

 

Oligarchie ! Le système politique américain

 

Les Etats-Unis affirment toujours qu'ils sont les garants de la démocratie sur notre planète. Ils se qualifient de "leader du monde libre" ou même d'"arsenal de la démocratie". Rien n'est pourtant plus éloigné de la réalité. En réalité, les États-Unis sont une oligarchie (forme d'État dans laquelle un petit groupe exerce la domination politique) dans laquelle un petit nombre de milliardaires, d'énormes multinationales et leurs lobbies décident qui obtient ou conserve le pouvoir politique dans le pays. Soutenu par les médias dominants, le système bipartite exclut systématiquement tous les autres partis du processus politique, et même les concurrents gênants au sein du parti sont traités avec la plus grande sévérité. C'est ainsi qu'est né un système dans lequel un petit nombre de personnes riches et influentes présélectionnent les candidats qui leur conviennent. Ces derniers se distinguent certes les uns des autres par des nuances, mais il est essentiel que tous soutiennent le statu quo actuel, la politique néolibérale et belliciste des États-Unis. Ainsi, le peuple ne peut finalement qu'approuver la politique définie au préalable par les élites.

 

Mais que se passe-t-il si un candidat ou une candidate qui ne correspond pas aux idées des élites se présente ? Pour les candidats populaires comme Bernie Sanders, qui bénéficient d'un véritable soutien populaire, l'establishment réagit avec une dureté de fer et on assiste à des calomnies de la part des médias, ou pire encore, à un black-out médiatique complet. Les candidats favorables sont en revanche soutenus par les grands lobbies grâce à d'énormes contributions financières, et ont donc généralement la partie facile. Sanders a dû se battre contre ce système en 2016 et 2020, mais il a perdu. Les candidats de partis tiers ne sont pas pris au sérieux par les médias et sont exclus de tous les débats, même s'ils remplissent les conditions requises (voir Jill Stein, Robert Kennedy Jr. etc.).

 

On assiste ainsi régulièrement à des élections présidentielles où les deux candidats (du parti démocrate et du parti républicain) sont détestés par la population. Les trois dernières élections ont été les exemples les plus extrêmes, où Hillary Clinton, Donald Trump et Joe Biden ont pu se disputer la Maison Blanche, bien que tous trois soient impopulaires auprès d'une majorité de la population (voir les sondages). Plus récemment, le débat présidentiel de juin 2024 a offert une image décevante : un Joe Biden sénile et complètement dépassé par les événements contre un Donald Trump raciste et menteur.

 

L'influence de l'argent est encore plus extrême lors de l'élection des sénateurs et des parlementaires. Ici, c'est presque toujours le camp qui peut compter sur le soutien des grands donateurs qui l'emporte. Le meilleur exemple en est l'élection de juin 2024, qui a vu le renouvellement des représentants américains dans certains districts électoraux. Dans l'une de ces élections, le siège parlementaire de Jamaal Bowman, un démocrate progressiste qui peut être compté dans la fraction la plus à gauche du parti démocrate, était en jeu. Ces derniers mois, Bowman a défendu à plusieurs reprises les droits des Palestiniens (notamment en demandant un cessez-le-feu), ce qui a provoqué une vive réaction du lobby pro-israélien. Lors de la campagne électorale pour la défense de son siège, son adversaire, George Latimer, un démocrate conservateur, a été soutenu par le lobby AIPAC à hauteur d'au moins 14,5 millions de dollars (!), alors que lui-même ne disposait que de 3 millions pour sa campagne électorale. Résultat : Bowman a perdu les élections de manière significative, et les voix pro-palestiniennes, qui constituaient déjà un groupe marginalisé au Parlement, sont encore plus comptées. Entre-temps, AIPAC se prépare déjà à lutter contre d'autres voix pro-palestiniennes au Congrès américain, par exemple contre Cori Bush.

 

Ces exemples tirés du système politique américain montrent : les Etats-Unis ne sont pas une démocratie, mais une oligarchie dans laquelle, dans la grande majorité des cas, des politiciens soutenus par l'élite arrivent au pouvoir. Dès qu'ils quittent le courant dominant, les oligarques les combattent par tous les moyens. Nous devrions être aussi critiques envers les États-Unis comme envers la Russie, la Chine ou l'Iran. Ici en Europe, dans le contexte de la nouvelle guerre froide, une telle confrontation différenciée avec le leader du bloc occidental ne semble toutefois pas possible. Aussi parce que de nombreux pays européens ont pris le même chemin.

 

Oligarchia! Il sistema politico degli USA

 

Gli Stati Uniti affermano sempre di essere i garanti della democrazia sul nostro pianeta. Si definiscono "leader del mondo libero" o addirittura "arsenale della democrazia". Tuttavia, nulla potrebbe essere più lontano dalla verità. In realtà, gli Stati Uniti sono un'oligarchia (una forma di governo in cui un piccolo gruppo esercita il dominio politico) in cui pochi miliardari, enormi multinazionali e le loro lobby decidono chi ottiene o mantiene il potere politico nel Paese. Il sistema bipartitico, sostenuto dai media mainstream, esclude sistematicamente tutti gli altri partiti dal processo politico e anche la concorrenza sgradevole all'interno del partito viene affrontata duramente. Questo ha creato un sistema in cui poche persone ricche e influenti preselezionano i candidati a loro favorevoli. Anche se questi differiscono tra loro nelle sfumature, rimane essenziale che tutti sostengano l'attuale status quo, le politiche neoliberiste e guerrafondaie degli Stati Uniti. Alla fine, il popolo può solo approvare la politica che è stata precedentemente determinata dalle élite.

 

Ma cosa succede se emerge un candidato che non soddisfa le aspettative delle élite? Nel caso di candidati popolari come Bernie Sanders, che godono di un autentico sostegno da parte della popolazione, l'establishment reagisce con un rigore ferreo e si assiste alla diffamazione da parte dei media o, peggio ancora, a un completo blackout mediatico. I candidati favorevoli, invece, sono sostenuti da enormi contributi finanziari delle grandi lobby e quindi hanno solitamente gioco facile. Sanders ha dovuto combattere contro questo sistema nel 2016 e nel 2020, ma ha perso (in parte anche a causa della sua stessa incompetenza). I candidati dei terzi partiti non vengono presi sul serio dai media e sono esclusi da tutti i dibattiti, anche se soddisfano effettivamente i requisiti (vedi Jill Stein, Robert Kennedy Jr. ecc.).

 

Questo porta regolarmente a elezioni presidenziali in cui entrambi i candidati (del partito democratico e repubblicano) sono detestati dalla popolazione. Le ultime tre elezioni sono state l'esempio più estremo, in cui Hillary Clinton, Donald Trump e Joe Biden hanno potuto lottare per la Casa Bianca, nonostante tutti e tre siano impopolari per la maggioranza della popolazione (vedi risultati dei sondaggi). Di recente, il dibattito presidenziale del giugno 2024 ha presentato un quadro preoccupante: un Joe Biden senile e completamente fuori di sé contro un Donald Trump razzista e mendace.

 

L'influenza del denaro nell'elezione di senatori e deputati è ancora più estrema. Qui vince quasi sempre chi può contare sul sostegno di grandi donatori. Il miglior esempio è rappresentato dalle elezioni del giugno 2024, in cui sono stati rieletti i rappresentanti degli Stati Uniti in alcuni distretti elettorali. Una di queste elezioni era per il seggio parlamentare di Jamaal Bowman, un democratico progressista che può essere annoverato tra la fazione più a sinistra del Partito Democratico. Negli ultimi mesi Bowman si è ripetutamente espresso a favore dei diritti dei palestinesi (chiedendo anche un cessate il fuoco), suscitando la dura reazione della lobby pro-Israeliana. Nella campagna elettorale per la difesa del suo seggio, il suo avversario, George Latimer, un democratico conservatore, è stato sostenuto dalla lobby AIPAC con almeno 14,5 milioni di dollari (!), mentre lui stesso aveva a disposizione solo 3 milioni per la campagna elettorale. Il risultato: Bowman ha perso le elezioni con un netto margine, e i voti pro-palestinesi, già un gruppo marginalizzato in parlamento, sono stati ridotti ancora di più. Nel frattempo, AIPAC si sta già preparando a combattere altre voci pro-palestinesi nel Congresso degli Stati Uniti, come quella di Cori Bush.

 

Questi esempi del sistema politico statunitense dimostrano che gli Stati Uniti non sono una democrazia, ma un'oligarchia in cui i politici sostenuti dall'élite salgono al potere nella stragrande maggioranza dei casi. Non appena i politici escono dal mainstream, gli oligarchi li combattono con ogni mezzo a loro disposizione. Dovremmo essere critici nei confronti degli Stati Uniti tanto quanto lo siamo nei confronti della Russia, della Cina o dell'Iran. Qui in Europa, tuttavia, nel contesto della nuova guerra fredda, un dibattito differenziato sul leader del blocco occidentale non sembra essere possibile. Anche perché molti Paesi europei hanno intrapreso la stessa strada.

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