Für eine blockfreie Schweiz: Die Partei der Arbeit unterstützt die Neutralitätsinitiative (13.03.2025)

Die Partei der Arbeit Schweiz (PdAS) hat am 15. Februar 2025 den Beschluss gefasst, die Neutralitätsinitiative zu unterstützen. Sie ist somit die einzige linke nationale Partei, die sich für diese Initiative ausspricht. Wieso sollten wir als Linke diese mutige Positionierung der Partei unterstützen?

 

Konsequente Friedenspolitik

 

Die Neutralitätsinitiative fordert eine striktere Auslegung der Schweizer Neutralität. Die fortschreitende Annäherung an die NATO, die im Moment im Gang ist, soll gestoppt werden und jede direkte und indirekte Anteilnahme an Kriegen verhindert werden. Dies bedeutet auch den Verzicht auf einseitige Sanktionen durch die Schweiz, die heute in vielen Fällen von der EU übernommen werden und so die Glaubwürdigkeit der Schweizer Neutralität bei vielen Ländern, hauptsächlich des Globalen Südens, untergraben haben. Weiterhin gelten würden die Verpflichtungen gegenüber der UNO (zum Beispiel die Übernahme von UNO-Sanktionen). Der vierte Punkt der Initiative legt fest, dass die Schweiz diplomatische Initiativen unternimmt, um in Konflikten als Vermittlerin zu agieren.

 

Die Unterstützung der Initiative durch die Partei bedeutet also ein Bekenntnis zur Blockfreiheit der Schweiz, sowie das konsequente Einstehen für Entspannungspolitik und gegen die neue Blockkonfrontation. Sie bedeutet zudem auch Solidarität mit den Ländern des Globalen Südens, die willkürlich Sanktioniert werden, weil sie eine vom kollektiven Westen unabhängige Politik führen.

 

Die PdAS unterscheidet sich dabei ganz klar von den rechten Befürwortern der Initiative. Letztere unterstützen die Neutralität der Schweiz aus wirtschaftlichen Interessen, verfolgen aber gleichzeitig einen militaristischen Kurs mit dem Ziel, die Schweiz massiv aufzurüsten. Sie haben also keine friedenspolitischen Interessen, und treiben die Aufrüstung Europas mit ihrem Militarismus weiter voran.

 

Die PdAS kombiniert hingegen das Ziel einer neutralen, blockfreien Schweiz mit der Forderung der Abrüstung und Demokratisierung der Armee.

 

Mitte-Links auf Kriegskurs

 

Im Kontext der eskalierenden neuen Blockkonfrontation und einem zunehmen militaristischen Europa sind Parteien, die dagegen ankämpfen, umso wichtiger. Dies gilt insbesondere, weil die Mitte-Links Parteien jeden Pazifismus aufgegeben haben und sich kritiklos den westlichen Kriegstreibern angeschlossen haben. Auf europäischer Ebene haben sich Sozialdemokraten und Grüne für Aufrüstung, Waffenlieferungen und eine Zuspitzung der Blockkonfrontation mit Russland ausgesprochen. In der Schweiz fordert die SP die Weitergabe von Schweizer Waffen an die Ukraine und die Grünen unterstützen den Kriegskurs ihrer europäischen Schwesterparteien. Beide unterstützen zudem einseitige Sanktionen gegen Russland. Sie tragen somit aktiv zu den steigenden internationalen Spannungen, zum Vorrang von militärischen und nichtmilitärischer Zwangsmassnahmen gegenüber diplomatischen Lösungen und zur Unglaubwürdigkeit der Schweizer Neutralität bei. Hinzu kommen linke Medien wie die WOZ, die gerade im Ukraine-Krieg sehr bellizistische Positionen ergriffen haben.

 

Emblematisch für die Haltung der Mitte-Links Parteien war deren Reaktion auf Trumps Gespräch mit Zelensky. Trump hat dabei zwar den ukrainischen Staatschef gedemütigt, was keine geeignete Form der Diplomatie ist. Trotzdem hat Trump zurecht darauf hingewiesen, dass Zelensky leichtsinnig einen Dritten Weltkrieg riskiert, indem er die direkte Intervention der NATO fordert. Auch seine Kritik der brutalen Rekrutierungsmethoden der Ukraine waren angebracht. Der vorübergehende Stopp von Waffenlieferungen durch die USA entspricht zudem einer jahrzehntealten Forderung der Linken, die den Interventionismus der USA in anderen Ländern immer wieder mit aller Schärfe kritisierte.

 

Anstatt diese Punkte zu reflektieren, haben sich die Mitte-Links Parteien mit Verurteilungen Trumps gegenseitig überboten. Am peinlichsten war dabei die Reaktion von SP Co-Präsident Cédric Wermuth, der auf Instagram ein grosses "Fuck you, Mr. Trump" postete. Das ist das Level der Mitte-Links Parteien heute:  rhetorischer Kampf gegen Rechts, während man den neuen Kalten Krieg und somit den fortschreitenden Militarismus in Europa befördert.

 

Eine kleine aber mutige Partei

 

Durch die Unterstützung der Neutralitätsinitiative zeigt die PdAS Mut. Sie wird dadurch wohl in die "pro-Putin"-Ecke gestellt werden, und zwar vom gesamten politischen Mainstream von der SP bis zur FDP. Es bleibt zu hoffen, dass dieser Mut, gegen die neue Blockkonfrontation und simplizistische "Gut/Böse"-Narrative anzukämpfen, von der Schweizer Bevölkerung und vor allem von Linken, Antimilitaristen und Pazifisten anerkannt und unterstützt werden wird.

 

Pour une Suisse non-alignée : le Parti suisse du Travail soutient l'initiative sur la neutralité

 

Le 15 février 2025, le Parti suisse du travail (PST) a pris la décision de soutenir l'initiative sur la neutralité. Il est ainsi le seul parti national de gauche à se prononcer en faveur de cette initiative. Pourquoi devrions-nous, en tant que personnes de gauche, soutenir cette prise de position courageuse du parti ?

 

Une politique de paix conséquente

 

L'initiative sur la neutralité demande une interprétation plus stricte de la neutralité suisse. Le rapprochement progressif avec l'OTAN, qui est actuellement en cours, doit être stoppé et toute participation directe ou indirecte à des guerres doit être empêchée. Cela implique également de renoncer aux sanctions unilatérales de la Suisse, qui sont aujourd'hui souvent reprises de l'UE et qui ont ainsi sapé la crédibilité de la neutralité suisse auprès de nombreux pays, principalement du Sud global. Les obligations envers l'ONU (par exemple la reprise des sanctions de l'ONU) continueraient à s'appliquer. Le quatrième point de l'initiative stipule que la Suisse prend des initiatives diplomatiques pour agir en tant que médiateur dans les conflits.

 

Le soutien de l'initiative par le parti signifie donc un engagement en faveur du non-alignement de la Suisse, ainsi qu'un engagement conséquent en faveur d'une politique de détente et contre la nouvelle confrontation des blocs. Il signifie également la solidarité avec les pays du Sud qui sont sanctionnés arbitrairement parce qu'ils mènent une politique indépendante de l'Occident.

 

Le PST se distingue clairement des partisans de droite de l'initiative. Ces derniers soutiennent la neutralité de la Suisse pour des intérêts économiques, mais poursuivent en même temps un cours militariste avec l'objectif de réarmer massivement la Suisse. Ils n'ont donc pas d'intérêts en matière de politique de paix et continuent à faire avancer le réarmement de l'Europe avec leur militarisme.

 

Le PST, en revanche, combine l'objectif d'une Suisse neutre et non-alignée avec l'exigence du désarmement et de la démocratisation de l'armée.

 

Le centre-gauche sur la voie de la guerre

 

Dans le contexte de l'escalade de la nouvelle confrontation des blocs et d'une Europe de plus en plus militariste, les partis qui luttent contre cette situation sont d'autant plus importants. Ceci est d'autant plus vrai que les partis de centre-gauche ont abandonné tout pacifisme et se sont ralliés sans critique aux bellicistes occidentaux. Au niveau européen, les sociaux-démocrates et les Verts se sont prononcés en faveur du réarmement, de la livraison d'armes et d'une aggravation de la confrontation des blocs avec la Russie. En Suisse, le PS exige le transfert d'armes suisses à l'Ukraine et les Verts soutiennent le cours guerrier de leurs partis frères européens. Tous les deux soutiennent en outre des sanctions unilatérales contre la Russie. Ils contribuent ainsi activement à la montée des tensions internationales, à la priorité donnée aux mesures de coercition militaires et non militaires sur les solutions diplomatiques et au manque de crédibilité de la neutralité suisse. A cela s'ajoutent des médias de gauche comme la WOZ, qui ont justement pris des positions très bellicistes dans la guerre en Ukraine.

 

La réaction des partis de centre-gauche à l'entretien de Trump avec Zelensky a été emblématique de leur position. Trump a certes humilié le chef d'Etat ukrainien, ce qui n'est pas une forme de diplomatie appropriée. Néanmoins, Trump a souligné à juste titre que Zelensky risquait imprudemment une troisième guerre mondiale en demandant l'intervention directe de l'OTAN. Ses critiques des méthodes de recrutement brutales de l'Ukraine étaient également appropriées. L'arrêt temporaire des livraisons d'armes par les Etats-Unis correspond en outre à une revendication vieille de plusieurs décennies de la gauche, qui a toujours critiqué avec véhémence l'interventionnisme des Etats-Unis dans d'autres pays.

 

Au lieu de prendre en compte ces points, les partis de centre-gauche ont préféré se livrer à une surenchère de condamnations de Trump. La réaction la plus embarrassante a été celle du coprésident du PS Cédric Wermuth, qui a posté sur Instagram un grand « Fuck you, Mr. Trump ». C'est le niveau des partis de centre-gauche aujourd'hui : une lutte rhétorique contre la droite, tout en encourageant la nouvelle guerre froide et donc le militarisme progressant en Europe.

 

Un parti petit mais courageux

 

En soutenant l'initiative sur la neutralité, le PST fait preuve de courage. Il sera ainsi probablement placé dans le coin « pro-Poutine », et ce par l'ensemble du courant politique dominant, du PS au PLR. Il reste à espérer que ce courage de lutter contre la nouvelle confrontation des blocs et les récits simplistes du " bien et du mal " sera reconnu et soutenu par la population suisse et surtout par la gauche, les antimilitaristes et les pacifistes.

 

Per una Svizzera non allineata: il Partito del Lavoro sostiene l'iniziativa per la neutralità

 

Il 15 febbraio 2025, il Partito svizzero del Lavoro (PdL) ha deciso di sostenere l'iniziativa per la neutralità. È quindi l'unico partito nazionale di sinistra a esprimersi a favore dell'iniziativa. Perché noi di sinistra dovremmo sostenere questo coraggioso posizionamento del partito?

 

Una politica di pace coerente

 

L'iniziativa sulla neutralità chiede un'interpretazione più rigida della neutralità svizzera. Il progressivo avvicinamento alla NATO, attualmente in corso, deve essere interrotto e deve essere impedito qualsiasi coinvolgimento diretto o indiretto nelle guerre. Ciò significa anche la rinuncia a sanzioni unilaterali da parte della Svizzera, che in molti casi sono ora adottate dall'UE e che hanno minato la credibilità della neutralità svizzera in molti Paesi, soprattutto nel Sud globale. Gli obblighi nei confronti dell'ONU continuerebbero ad essere applicati (ad esempio, l'adozione di sanzioni ONU). Il quarto punto dell'iniziativa prevede che la Svizzera intraprenda iniziative diplomatiche per fungere da mediatore nei conflitti.

 

Il sostegno del partito all'iniziativa significa quindi un impegno al non allineamento della Svizzera, nonché una posizione coerente a favore di una politica di distensione e contro il nuovo scontro tra blocchi. Significa anche solidarietà con i Paesi del Sud globale, che vengono arbitrariamente sanzionati perché perseguono una politica indipendente dall'Occidente.

 

Il PdL si distingue chiaramente dai sostenitori di destra dell'iniziativa. Questi ultimi sostengono la neutralità della Svizzera per interessi economici, ma allo stesso tempo perseguono una linea militarista con l'obiettivo di armare massicciamente la Svizzera. In altre parole, non hanno interessi di politica di pace e con il loro militarismo portano avanti l'armamento dell'Europa.

 

Il PdL, invece, unisce l'obiettivo di una Svizzera neutrale e non allineata alla richiesta di disarmo e democratizzazione dell'esercito.

 

Il centro-sinistra guerrafondaio

 

Nel contesto dell'inasprimento del confronto tra i nuovi blocchi e di un'Europa sempre più militarista, i partiti che si battono contro questo fenomeno sono ancora più importanti. Questo è particolarmente vero perché i partiti di centro-sinistra hanno abbandonato ogni pacifismo e si sono uniti acriticamente ai guerrafondai occidentali. A livello europeo, i socialdemocratici e i verdi si sono espressi a favore del riarmo, delle forniture di armi e dell'inasprimento del confronto con la Russia. In Svizzera, il PS chiede il trasferimento di armi svizzere all'Ucraina e i Verdi sostengono la politica di guerra dei loro partiti fratelli europei. Entrambi sostengono anche le sanzioni unilaterali contro la Russia. In questo modo contribuiscono attivamente all'aumento delle tensioni internazionali, alla priorità delle misure coercitive militari e non militari rispetto alle soluzioni diplomatiche e alla cattiva reputazione della neutralità svizzera. A ciò si aggiungono i media di sinistra come il WOZ, che ha assunto una posizione molto bellicosa sulla guerra in Ucraina.

 

La loro reazione alla conversazione di Trump con Zelensky è stata emblematica della posizione dei partiti di centro-sinistra. Trump ha umiliato il capo di Stato ucraino, il che non è una forma appropriata di diplomazia. Tuttavia, Trump ha giustamente sottolineato che Zelensky stava rischiando incautamente una terza guerra mondiale chiedendo un intervento diretto della NATO. Anche la sua critica ai brutali metodi di reclutamento dell'Ucraina è stata appropriata. L'interruzione temporanea delle forniture di armi da parte degli Stati Uniti corrisponde inoltre a una richiesta decennale della sinistra, che ha ripetutamente criticato l'interventismo statunitense in altri Paesi nei termini più forti possibili.

 

Invece di riflettere su questi punti, i partiti di centro-sinistra si sono superati a vicenda con le condanne a Trump. La reazione più imbarazzante è stata quella del copresidente del PS Cédric Wermuth, che ha postato su Instagram un grande “Fuck you, Mr.Trump”. Questo è il livello dei partiti di centro-sinistra oggi: combattere retoricamente contro la destra mentre si promuove la nuova guerra fredda e quindi l'avanzata del militarismo in Europa.

 

Un partito piccolo ma coraggioso

 

Sostenendo l'iniziativa sulla neutralità, il PdAS dà prova di coraggio. Probabilmente sarà messo nell'angolo “pro-Putin” da tutto il mainstream politico, dal PS al PLR. È auspicabile che questo coraggio di lottare contro il nuovo confronto tra blocchi e contro le narrazioni semplicistiche del “bene e del male” venga riconosciuto e sostenuto dalla popolazione svizzera e soprattutto da persone di sinistra, antimilitariste e pacifiste.

 

Links:

- PdA Bern: Stellungnahme zur Neutralitätsinitiative – PDA Bern

Kommentar hinzufügen

Kommentare

Es gibt noch keine Kommentare.