
Das Massaker in Gaza, das sich zuletzt auch in den Libanon ausgeweitet hat, dauert jetzt seit einem Jahr an. Trotz der unzähligen Verbrechen der israelischen Armee, steht bis heute der Westen, insbesondere USA und Deutschland, hinter dem Regime Netanjahus.
Der Widerstand gegen die Kriegsverbrechen in Gaza, im Westjordanland und im Libanon begrenzt sich, auch in der Schweiz, auf Studierende an Universitäten, einige Organisationen (BDS…) und kleine linke Parteien. Der Staat hat hingegen nichts dem Vorgehen Israels entgegenzusetzen. Das Desinteresse für das Schicksal der Palästinenser ist, wenn auch nichts Neues (Vietnam, Irak, Afghanistan, Syrien, Libyen…), sicherlich ein augenöffnender Moment für eine neue Generation. Gerade der Vergleich mit dem Ukraine-Krieg zeigt, welch scheinheilige Doppelmoral der Westen an den Tag legt, und wie das Sterben von Menschen, wenn hilfreich, instrumentalisiert, ansonsten aber gerne ignoriert wird.
Ukraine-Krieg: Waffen für den Frieden?
Als der Ukraine-Krieg durch den russischen Einmarsch am 24. Februar 2022 eskalierte, war der Westen berechtigterweise schockiert. Der völkerrechtswidrige Angriff wurde zum Hauptthema der Medien, die Diskussion um die Vorgeschichte des Krieges jedoch vollkommen vergessen. Putin wurde zum absoluten Feindbild, die Hitler-Vergleiche nehmen bis heute kein Ende. Die Jahrzehnte währende Provokation des Westens, die Osterweiterung der NATO, das Ignorieren der Sicherheitsbedenken der Russischen Föderation (trotz unzähliger Warnungen), ein von den USA unterstützter Coup, getragen von ultranationalistischen Kräften, im Jahr 2014 (der ironischerweise "Revolution der Würde" genannt wurde) sowie die andauernde Diskriminierung der russischen Minderheit im Land werden gerne vergessen.
Nach dem Angriff wurde Russland für sein Vorgehen mit aller Schärfe verurteilt, von Ländern, von Universitäten, von Parteien. Der Westen verhängte eine riesige Menge Sanktionen gegen Russland. Heute ist Russland der meistsanktionierte Staat der Welt. Die einseitigen Sanktionen der USA und der EU, die auch von der Schweiz übernommen wurden, sowie die unendlichen Waffenlieferungen an die Ukraine, verlängern seitdem das Sterben und die Möglichkeit einer diplomatischen Lösung des Konfliktes. Anders als es die Mainstream-Medien so oft behaupten, hat nämlich Putin schon oft seine Bereitschaft für eine diplomatische Lösung mittels Kompromisses beteuert, und auch den chinesischen Friedensplan unterstützt. Der Westen hält aber weiter an einem völlig unrealistischen totalen Sieg der Ukraine fest. Dabei wird vergessen: der Ukraine gehen die Soldaten aus und ein totaler Sieg ist gegen eine Nuklearmacht wie Russland unmöglich, wenn nicht auf Kosten eines Atomkrieges.
Israel: wo andere Massstäbe gelten
Nach dem Angriff der Hamas am 7. Oktober, bei dem ohne Zweifel auch das Völkerrecht gebrochen wurde, da auch Zivilisten angegriffen wurden, begann ein blutiger Rachefeldzug Israels, der berechtigterweise als Genozid bezeichnet wird. In Gaza wird bewusst die Zivilbevölkerung terrorisiert und bombardiert. In nur einem Jahr hat Israel ein Vielfaches mehr zivile Todesopfer verursacht, als das beim Ukraine-Krieg über zweieinhalb Jahre der Fall war.
Was ist die Reaktion des Westens? Statt auch hier massiv zu sanktionieren, wurden weiter riesige Mengen Waffen an Israel geliefert, mit denen die Netanjahu-Regierung weiter Kriegsverbrechen verüben konnte, ohne auf irgendeine Weise bestraft zu werden. Nicht nur das: auch berechtigte Proteste gegen Waffenlieferungen und Genozid wurden im Westen durch die Polizei geräumt und in extremen Fällen mit Gewalt niedergeschlagen. Somit wird nicht nur international das Ideal eines moralischen Westens ins lächerliche gezogen, sondern auch gegenüber der eigenen Bevölkerung kommt es zu offensichtlichen Verstössen gegen demokratische Prinzipien, die freie Meinungsäusserung ist heute so stark gefährdet wie schon lange nicht mehr.
Der Neue Kalte Krieg
Wieso werden solch unterschiedliche Massstäbe angewendet? Der Blocklogik folgend, stellt sich der Westen geeint hinter die USA und seine Verbündeten, während die grossen Gegner der USA, namentlich Russland und China, mit allen Mitteln bekämpft werden. Israel, Garant der US-amerikanischen Interessen in der Region, kann weiter Morden. Ganz nach dem Vorbild des Kalten Krieges werden auch heute die Gegner des Westens als das ultimative Böse, und die USA und Europa als die guten Demokraten dargestellt.
In Nahost und Ukraine hat der Westen seine Doppelmoral und Scheinheiligkeit so klar zur Schau gestellt wie noch nie.
Quellen/sources/fonti:
- Lüders, Michael. Krieg ohne Ende? Warum wir für Frieden im nahen Osten unsere Haltung zu Israel ändern müssen. München, Goldmann, 2024.
- Sakwa, Richard. Frontline Ukraine: Crisis in the Borderlands. London, Bloomsbury, 2015.
- Ukraine civilian war casualties 2024 | Statista
- Todesopfer und Verletzte im Israel-Gaza-Krieg 2023-2024 | Statista
- Full text: China's Position on Political Settlement of Ukraine Crisis - CGTN
- Putin backs China's Ukraine peace plan, says Beijing understands the conflict | Reuters
Bild: Zusammenstellung des Autors
Supériorité morale ? L'Occident montre son vrai visage
Le massacre à Gaza, qui s'est récemment étendu au Liban, dure maintenant depuis un an. Malgré les innombrables crimes commis par l'armée israélienne, l'Occident, notamment les Etats-Unis et l'Allemagne, continue de soutenir le régime de Netanyahu.
La résistance contre les crimes de guerre à Gaza, en Cisjordanie et au Liban se limite, en Suisse également, aux étudiants des universités, à quelques organisations (BDS...) et à de petits partis de gauche. L'Etat n'a en revanche rien à opposer à l'action d'Israël. Le désintérêt pour le sort des Palestiniens, s'il n'est pas nouveau (Vietnam, Irak, Afghanistan, Syrie, Libye...), est certainement un moment qui ouvre les yeux d'une nouvelle génération. La comparaison avec la guerre en Ukraine montre justement la double morale hypocrite dont fait preuve l'Occident, et comment la mort d'êtres humains est instrumentalisée lorsqu'elle est utile, mais volontiers ignorée le reste du temps.
Guerre d'Ukraine : des armes pour la paix ?
Lorsque la guerre d'Ukraine a escalé avec l'invasion russe du 24 février 2022, l'Occident a été légitimement choqué. L'attaque, contraire au droit international, est devenue le sujet principal des médias, mais la discussion sur les antécédents de la guerre a été complètement oubliée. Poutine est devenu l'ennemi absolu, les comparaisons avec Hitler n'ont pas cessé jusqu'à aujourd'hui. On oublie volontiers les décennies de provocation de l'Occident, l'élargissement à l'Est de l'OTAN, l'ignorance des préoccupations sécuritaires de la Fédération de Russie (malgré d'innombrables avertissements), un coup d'État soutenu par les Etats-Unis et porté par des forces ultranationalistes en 2014 (ironiquement appelé « révolution de la dignité ») ainsi que la discrimination persistante de la minorité russe dans le pays.
Après l'attaque, la Russie a été condamnée avec force pour ses actions, par des pays, des universités, des partis. L'Occident a imposé une quantité énorme de sanctions à la Russie. Aujourd'hui, la Russie est l'État le plus sanctionné au monde. Les sanctions unilatérales des Etats-Unis et de l'UE, également adoptées par la Suisse, ainsi que les livraisons d'armes sans fin à l'Ukraine, prolongent depuis lors l'agonie et la possibilité d'une solution diplomatique au conflit. Contrairement à ce que prétendent si souvent les médias dominants, Poutine a en effet souvent affirmé sa volonté de trouver une solution diplomatique par le biais d'un compromis, et a également soutenu le plan de paix chinois. Mais l'Occident continue de s'accrocher à une victoire totale et irréaliste de l'Ukraine. On oublie que l'Ukraine est à court de soldats et qu'une victoire totale est impossible contre une puissance nucléaire comme la Russie, si ce n'est au prix d'une guerre nucléaire.
Israël : d'autres critères s'appliquent
Après l'attaque du Hamas le 7 octobre, au cours de laquelle le droit international a sans aucun doute été enfreint puisque des civils ont également été attaqués, une vendetta sanglante a été lancée par Israël, qualifiée à juste titre de génocide. A Gaza, la population civile est délibérément terrorisée et bombardée. En un an seulement, Israël a causé plus de morts civiles que la guerre d'Ukraine en deux ans et demi.
Quelle est la réaction de l'Occident ? Au lieu de sanctionner massivement dans ce cas également, d'énormes quantités d'armes supplémentaires ont été livrées à Israël, permettant au gouvernement Netanyahu de continuer à commettre des crimes de guerre sans être sanctionné d'aucune manière. Et ce n'est pas tout : même les protestations justifiées qui ont eu lieu en Occident contre les livraisons d'armes et le génocide ont été évacuées par la police et, dans les cas extrêmes, réprimées par la violence. Ainsi, non seulement l'idéal d'un Occident moral est ridiculisé au niveau international, mais on assiste également à des violations manifestes des principes démocratiques vis-à-vis de la propre population, la liberté d'expression étant aujourd'hui menacée comme elle ne l'a plus été depuis longtemps.
La nouvelle guerre froide
Pourquoi utiliser des critères aussi différents ? Suivant la logique des blocs, l'Occident s'unit derrière les Etats-Unis et ses alliés, tandis que les grands adversaires des Etats-Unis, notamment la Russie et la Chine, sont combattus par tous les moyens. Israël, garant des intérêts américains dans la région, peut continuer à tuer. Tout à fait sur le modèle de la guerre froide, les adversaires de l'Occident sont aujourd'hui encore présentés comme le mal ultime, et les Etats-Unis et l'Europe comme les bons démocrates.
Au Proche-Orient et en Ukraine, l'Occident a affiché plus clairement que jamais sa double morale et son hypocrisie.
Superiorità morale? L'Occidente mostra i suoi veri colori
Il massacro di Gaza, che di recente si è esteso al Libano, dura ormai da un anno. Nonostante gli innumerevoli crimini commessi dall'esercito israeliano, l'Occidente, soprattutto Stati Uniti e Germania, continua a sostenere il regime di Netanyahu.
La resistenza ai crimini di guerra a Gaza, in Cisgiordania e in Libano è limitata, anche in Svizzera, agli studenti delle università, ad alcune organizzazioni (BDS...) e a piccoli partiti di sinistra. Lo Stato, invece, non ha nulla da opporre alle azioni di Israele. Il disinteresse per la sorte dei palestinesi, sebbene non sia una novità (Vietnam, Iraq, Afghanistan, Siria, Libia...), è certamente un momento che apre gli occhi a una nuova generazione. Il confronto con la guerra in Ucraina, in particolare, mostra l'ipocrisia dei due pesi e delle due misure mostrata dall'Occidente e come la morte di persone venga strumentalizzata quando è utile, ma altrimenti ignorata.
Guerra in Ucraina: armi per la pace?
Quando la guerra in Ucraina è degenerata con l'invasione russa del 24 febbraio 2022, l'Occidente è rimasto giustamente scioccato. L'attacco, che ha violato il diritto internazionale, è diventato l'argomento principale dei media, ma la discussione sulla storia che ha portato alla guerra è stata completamente dimenticata. Putin divenne il nemico assoluto e i paragoni con Hitler continuano ancora oggi. Le provocazioni decennali dell'Occidente, l'espansione verso est della NATO, l'ignoranza delle preoccupazioni per la sicurezza della Federazione Russa (nonostante gli innumerevoli avvertimenti), il colpo di Stato sostenuto dagli Stati Uniti e portato avanti da forze ultranazionaliste nel 2014 (che è stato ironicamente chiamato “Rivoluzione della dignità”) e la continua discriminazione della minoranza russa nel Paese sono spesso dimenticati.
Dopo l'attacco, la Russia è stata condannata a gran voce per le sue azioni da Paesi, università e partiti politici. L'Occidente ha imposto un numero enorme di sanzioni contro la Russia. Oggi la Russia è lo Stato più sanzionato al mondo. Le sanzioni unilaterali imposte dagli Stati Uniti e dall'Unione Europea, adottate anche dalla Svizzera, così come la fornitura infinita di armi all'Ucraina, hanno prolungato la morte e ridotto la possibilità di una soluzione diplomatica del conflitto. Contrariamente a quanto spesso sostenuto dai media mainstream, Putin ha spesso affermato la sua volontà di trovare una soluzione diplomatica attraverso il compromesso e ha anche sostenuto il piano di pace cinese. Tuttavia, l'Occidente continua ad aggrapparsi a una vittoria totale dell'Ucraina del tutto irrealistica. Ciò che dimenticano è che l'Ucraina è a corto di soldati e che una vittoria totale contro una potenza nucleare come la Russia è impossibile, se non a costo di una guerra nucleare.
Israele: dove si applicano altri standard
Dopo l'attacco di Hamas del 7 ottobre 2023, in cui è stato indubbiamente violato il diritto internazionale in quanto sono stati attaccati anche dei civili, Israele ha iniziato una sanguinosa campagna di vendetta che è stata giustamente definita come un genocidio. A Gaza, la popolazione civile viene deliberatamente terrorizzata e bombardata. In un solo anno, Israele ha causato un numero di morti tra i civili molto superiore a quello della guerra in Ucraina, che dura da due anni e mezzo.
Qual è la risposta dell'Occidente? Invece di imporre sanzioni massicce anche in questo caso, sono state fornite a Israele ulteriori enormi quantità di armi, con le quali il governo Netanyahu ha potuto continuare a commettere crimini di guerra senza essere in alcun modo penalizzato. Non solo: anche le proteste giustificate in Occidente contro le forniture di armi e il genocidio sono state sgomberate dalla polizia e, in casi estremi, represse con la violenza. Di conseguenza, non solo l'ideale di un Occidente morale viene ridicolizzato a livello internazionale, ma si verificano anche evidenti violazioni dei principi democratici contro la stessa popolazione occidentale e la libertà di espressione è ora più a rischio di quanto non lo sia stata per molto tempo.
La nuova guerra fredda
Perché vengono utilizzati standard così diversi? Secondo la logica di blocco, l'Occidente è si è riunito dietro gli Stati Uniti e i suoi alleati, mentre i principali avversari degli USA, ossia Russia e Cina, vengono combattuti con tutti i mezzi a loro disposizione. Israele, garante degli interessi statunitensi nella regione, può continuare a massacrare. Seguendo l'esempio della Guerra Fredda, oggi gli avversari dell'Occidente sono rappresentati come il male supremo e gli Stati Uniti e l'Europa come i buoni democratici.
In Medio Oriente e in Ucraina, l'Occidente ha mostrato più chiaramente che mai i suoi doppi standard e la sua ipocrisia.
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