Zelenskys "Siegesplan": Direkter Weg in den Weltkrieg? (29.10.2024)

Veröffentlicht am 29. Oktober 2024 um 06:48

Kürzlich hat Volodymyr Zelensky im ukrainischen Parlament seinen "Siegesplan" für den Krieg gegen Russland präsentiert. Zelensky beteuerte bei der Präsentation zum wiederholten Mal, dass er zu keinen territorialen Zugeständnissen bereit sei, Diplomatie ist somit im Moment kein Thema. Der "Siegesplan" beinhaltet also wieder einmal Maximalforderungen nach einem totalen Sieg der Ukraine. Zelensky hingegen spricht von "Diplomatie mit starker Position".

 

Welche Punkte beinhaltet der Plan und wieso wäre dessen Umsetzung so gefährlich?

 

NATO-Beitritt

 

Der Erste Punkt des Plans fordert die schnelle und bedingungslose Einladung der Ukraine in die NATO.

 

Die Umsetzung dieses ersten Punktes würde bereits eine massive Eskalation des Konfliktes zur Folge haben. Die Neutralität der Ukraine ist wohl das wichtigste Ziel Russlands, die NATO-Expansion der Hauptauslöser der russischen Invasion. Ein NATO-Beitritt der Ukraine ohne territoriale Zugeständnisse würde eine diplomatische Lösung des Konfliktes zu einem Ding der Unmöglichkeit machen.

 

Russland würde in diesem Fall ebenfalls auf den totalen Sieg setzen, und, die NATO, mit grosser Wahrscheinlichkeit, direkt in den Konflikt mit eigenen Truppen eingreifen. Ein offener Krieg zwischen Russland und der NATO käme dabei einem neuen Weltkrieg zwischen den weltweit grössten Atommächten gleich. Europa würde zum Hauptkriegsschauplatz werden, die katastrophalen Folgen und das menschliche Leid kann man sich nur vorstellen.

 

Eskalation des Krieges

 

Zweitens fordert Zelensky eine Erhöhung der Waffenlieferungen und die Freigabe zum Einsatz westlicher weitreichender Waffen (auch Langstreckenraketen) gegen militärische Ziele, die tief in Russland liegen.

 

Putin hat bereits beteuert, dass der Einsatz westlicher Langstreckenwaffen auf russisches Territorium "Krieg gegen Russland" bedeuten würde. Somit droht Putin, auf solche Angriffe mit Vergeltungsschlägen gegen den Westen zu reagieren. Auch die Umsetzung des zweiten Punktes wäre somit ein Pokerspiel, dass in einen globalen Krieg führen könnte.

 

Massive Aufrüstung

 

Drittens fordert die Ukraine eine massive Aufrüstung der Ukraine, die zur Abschreckung vor weiteren Angriffen durch Russland führen soll.

 

Dieser Punkt wird eigentlich bereits umgesetzt. Die Ukraine rüstet Dank der Hilfe des Westens massiv auf, genauso wie die USA, Europa, Russland und China. Zelensky weiss jedoch genau, dass Aufrüstung nicht viel bringen wird, denn der Ukraine fehlen vor allem Soldaten. Daher wünscht sich Zelensky auch eine Eskalation, die eine direkte Beteiligung des Westens zur Folge hätte.

 

Die Ukraine als Ressource im neuen Kalten krieg

 

In seiner Rede vor dem Parlament machte Zelensky deutlich, dass die Ukraine über wertvolle Rohstoffe verfügt, die, wenn sie verteidigt werden, in der "demokratischen Welt" verbleiben würden, anstatt in die Hände Russlands zu fallen.

 

Damit bedient Zelensky die vom Westen neu heraufbeschworene Blockkonfrontation zwischen "Demokraten und Autokraten". Die Ukraine soll demnach Teil des westlichen Blocks werden und seine vielen Ressourcen den "guten Demokraten" zur Verfügung stellen.

 

Wer möchte verhandeln?

 

Während Zelensky mit brandgefährlichen "Siegesplänen" westliche Regierungen besucht und per Dekret Verhandlungen verboten hat, hat Putin zuletzt erneut seine Bereitschaft für Verhandlungen beteuert.

 

Die Grundlagen dafür sollten die Verhandlungen vom Frühjahr 2022 in Istanbul sein, wobei jedoch die veränderten Verhältnisse auf dem Terrain berücksichtigt werden sollten. Nach über zwei Jahren Krieg und hart erkämpften Gewinnen wird Russland auch auf territoriale Ansprüche in den Separatistengebieten bestehen.

 

Während Russland den Beginn von Verhandlungen nach dem Vorbild des chinesischen Friedensplans unterstützt hat, folgt der Westen weiter der Kriegslogik, was Zelensky ausnutzen möchte, um den ganzen Westen in den Konflikt hineinzuziehen. Es bleibt zu hoffen, dass Friedensbewegung und die aufkommenden Parteien, die sich für Verhandlungen einsetzen, ein Umdenken in Europa durchsetzen können.

 

Der von Zelensky präsentierte Plan ist so gefährlich, dass nicht einmal NATO-Chef Mark Rutte diesen offen unterstützen kann. Er bezeichnete diesen zwar als "starkes Signal", könne diesen aber nicht ganzheitlich unterstützen: "Das wäre etwas schwierig, da es viele Punkte gibt, die wir besser verstehen müssen."

 

Denjenigen, die diesen "Siegesplan" unterstützen, kann man nur einen Blick nach Gaza und auf die Aufnahmen der europäischen Städte am Ende des Zweiten Weltkriegs empfehlen. Wenn wir ein solches Szenario für Europa verhindern wollen, müssen wir uns für Diplomatie, Entspannung und Kompromisse einsetzen, nicht für endlose Eskalation.

 

Le « plan de victoire » de Zelensky : Voie directe vers une guerre mondiale ?

 

Récemment, Volodymyr Zelensky a présenté au parlement ukrainien son « plan de victoire » pour la guerre contre la Russie. Lors de cette présentation, Zelensky a répété qu'il n'était pas prêt à faire des concessions territoriales, la diplomatie n'est donc pas à l'ordre du jour pour le moment. Le « plan de victoire » est donc une fois de plus une exigence maximale qui prévoit une victoire totale de l'Ukraine. Zelensky parle en revanche de « diplomatie en position de force ».

 

Quels sont les points du plan et pourquoi sa mise en œuvre serait-elle si dangereuse ?

 

Adhésion à l'OTAN

 

Le premier point du plan exige l'invitation rapide et inconditionnelle de l'Ukraine à l'OTAN.

 

La mise en œuvre de ce premier point entraînerait déjà une escalade massive du conflit. La neutralité de l'Ukraine est probablement l'objectif le plus important de la Russie, l'expansion de l'OTAN le principal déclencheur de l'invasion russe. Une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN sans concessions territoriales rendrait une solution diplomatique du conflit impossible.

 

Dans ce cas, la Russie miserait également sur la victoire totale et, selon toute probabilité, l'OTAN interviendrait directement dans le conflit avec ses propres troupes. Une guerre ouverte entre la Russie et l'OTAN équivaudrait à une nouvelle guerre mondiale entre les plus grandes puissances nucléaires du monde. L'Europe deviendrait le théâtre principal de la guerre, on ne peut qu'imaginer les conséquences catastrophiques et la souffrance humaine.

 

Escalade de la guerre

 

Deuxièmement, Zelensky demande une augmentation des livraisons d'armes et l'autorisation d'utiliser des armes occidentales à longue portée (y compris des missiles à longue portée) contre des objectifs militaires situés en profondeur en Russie.

 

Poutine a déjà affirmé que l'utilisation d'armes occidentales à longue portée sur le territoire russe signifierait « la guerre contre la Russie ». Ainsi, Poutine menace de réagir à de telles attaques par des représailles contre l'Occident. La mise en œuvre du deuxième point serait donc également une partie de poker qui pourrait mener à une guerre globale.

 

Un réarmement massif

 

Troisièmement, l'Ukraine demande un réarmement massif de l'Ukraine afin de la dissuader de toute nouvelle attaque de la Russie.

 

Ce point est en fait déjà mis en œuvre. Grâce à l'aide de l'Occident, l'Ukraine s'arme massivement, tout comme les Etats-Unis, l'Europe, la Russie et la Chine. Mais Zelensky sait pertinemment que l'armement n'apportera pas grand-chose, car l'Ukraine manque avant tout de soldats. C'est pourquoi Zelensky souhaite également une escalade qui entraînerait une participation directe de l'Occident.

 

L'Ukraine comme ressource dans la nouvelle guerre froide

 

Dans son discours devant le Parlement, Zelensky a clairement indiqué que l'Ukraine disposait de précieuses matières premières qui, si elles étaient défendues, resteraient dans le « monde démocratique » au lieu de tomber entre les mains de la Russie.

 

Zelensky utilise ainsi la rhétorique occidentale de la nouvelle confrontation des blocs entre « démocrates et autocrates ». L'Ukraine devrait donc faire partie du bloc occidental et mettre ses nombreuses ressources à la disposition des « bons démocrates ».

 

Qui veut négocier ?

 

Alors que Zelensky a rendu visite aux gouvernements occidentaux avec son « plan de victoire » incendiaire et a interdit les négociations par décret, Poutine a récemment réaffirmé sa volonté de négocier.

 

Les bases de celles-ci devraient être les négociations du printemps 2022 à Istanbul, en tenant toutefois compte de l'évolution des conditions sur le terrain. Après plus de deux ans de guerre et de victoires durement acquises, la Russie insistera également sur des revendications territoriales dans les régions séparatistes.

 

Alors que la Russie a soutenu le début des négociations sur le modèle du plan de paix chinois, l'Occident continue de suivre la logique de la guerre, ce que Zelensky veut exploiter pour entraîner tout l'Occident dans le conflit. Il reste à espérer que le mouvement pour la paix et les partis émergents qui militent pour des négociations parviendront à imposer un changement de mentalité en Europe.

 

Le plan présenté par Zelensky est si dangereux que même le chef de l'OTAN, Mark Rutte, ne peut le soutenir ouvertement. Il l'a certes qualifié de « signal fort », mais ne peut pas le soutenir dans son intégralité : « Ce serait un peu difficile, car il y a de nombreux points que nous devons mieux comprendre ».

 

A ceux qui soutiennent ce « plan de victoire », on ne peut que recommander de jeter un coup d'œil à Gaza et aux photos des villes européennes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Si nous voulons éviter un tel scénario pour l'Europe, nous devons nous engager en faveur de la diplomatie, de la détente et du compromis, et non d'une escalade sans fin.

 

Il “piano della vittoria” di Zelensky: Via diretta verso la guerra mondiale?

 

Volodymyr Zelensky ha recentemente presentato al Parlamento ucraino il suo “piano di vittoria” per la guerra contro la Russia. Durante la presentazione, Zelensky ha ribadito ancora una volta di non essere disposto a fare alcuna concessione territoriale, quindi la diplomazia non è un tema al momento. Il “piano di vittoria” prevede quindi ancora una volta richieste massime che prevedono una vittoria totale dell'Ucraina. Zelensky, invece, parla di “diplomazia con una posizione forte”.

 

Cosa contiene il piano e perché la sua attuazione sarebbe così pericolosa?

 

Adesione alla NATO

 

Il primo punto del piano prevede un invito rapido e incondizionato dell'Ucraina ad aderire alla NATO.

 

La realizzazione di questo primo punto comporterebbe già una massiccia escalation del conflitto. La neutralità dell'Ucraina è probabilmente l'obiettivo più importante della Russia, mentre l'espansione della NATO è il principale fattore scatenante dell'invasione russa. L'adesione dell'Ucraina alla NATO senza concessioni territoriali renderebbe impossibile una soluzione diplomatica del conflitto.

 

In questo caso, anche la Russia punterebbe alla vittoria totale e, con ogni probabilità, la NATO interverrebbe direttamente nel conflitto con le proprie truppe. Una guerra aperta tra Russia e NATO equivarrebbe a una nuova guerra mondiale tra le maggiori potenze nucleari del mondo. L'Europa diventerebbe il principale teatro di guerra e le conseguenze catastrofiche e la sofferenza umana possono solo essere immaginate.

 

Escalation della guerra

 

In secondo luogo, Zelensky chiede un aumento delle consegne di armi e l'autorizzazione a utilizzare le armi occidentali a lungo raggio (compresi i missili a lungo raggio) contro obiettivi militari nelle profondità della Russia.

 

Putin ha già affermato che l'uso di armi occidentali a lungo raggio sul territorio russo significherebbe “guerra contro la Russia”. Putin minaccia quindi di rispondere a tali attacchi con ritorsioni contro l'Occidente. Anche la realizzazione del secondo punto sarebbe quindi una partita a poker che potrebbe portare a una guerra globale.

 

Riarmo massiccio

 

In terzo luogo, l'Ucraina chiede un massiccio riarmo dell'Ucraina per scoraggiare ulteriori attacchi da parte della Russia.

 

In realtà questo punto si sta già realizzando. L'Ucraina si sta armando massicciamente grazie all'aiuto dell'Occidente, così come gli Stati Uniti, l'Europa, la Russia e la Cina. Tuttavia, Zelensky sa bene che gli armamenti non serviranno a molto, perché all'Ucraina mancano soprattutto i soldati. Per questo motivo Zelensky auspica un'escalation che porti al coinvolgimento diretto dell'Occidente.

 

L'Ucraina come risorsa nella nuova guerra fredda

 

Nel suo discorso al Parlamento, Zelensky ha chiarito che l'Ucraina ha risorse preziose che, se difese, rimarrebbero nel “mondo democratico” invece di cadere nelle mani della Russia.

 

Zelensky utilizza la retorica occidentale della nuova guerra fredda tra “democratici e autocrati”. Secondo lui, l'Ucraina dovrebbe quindi entrare a far parte del blocco occidentale e mettere le sue numerose risorse a disposizione dei “buoni democratici”.

 

Chi vuole negoziare?

 

Mentre Zelensky ha visitato i governi occidentali con il suo “piano di vittoria” molto pericoloso e ha vietato i negoziati per decreto, Putin ha recentemente riaffermato la sua disponibilità a negoziare.

 

La base di partenza dovrebbero essere i negoziati di Istanbul della primavera del 2022, anche se occorre tenere conto delle mutate circostanze sul campo. Dopo oltre due anni di guerra e di conquiste faticose, la Russia insisterà anche su rivendicazioni territoriali nelle aree separatiste.

 

Mentre la Russia ha sostenuto l'avvio di negoziati sul modello del piano di pace cinese, l'Occidente continua a seguire la logica della guerra, che Zelensky vuole sfruttare per trascinare l'intero Occidente nel conflitto. Si spera che il movimento per la pace e i partiti emergenti a favore dei negoziati possano portare a un cambiamento di mentalità in Europa.

 

Il piano presentato da Zelensky è così pericoloso che nemmeno il capo della NATO Mark Rutte può sostenerlo apertamente. Pur avendolo definito un “segnale forte”, non può appoggiarlo nella sua interezza: “Sarebbe un po' difficile, perché ci sono molti punti che dobbiamo capire meglio”.

 

A coloro che sostengono questo “piano di vittoria” si può solo consigliare di guardare Gaza e le immagini delle città europee alla fine della Seconda guerra mondiale. Se vogliamo evitare uno scenario simile per l'Europa, dobbiamo sostenere la diplomazia, la distensione e il compromesso, non un'escalation senza fine.

 

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Bild: Zusammenstellung des Autors (Elemente aus pixabay.com)

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